4 au 26 octobre 2001 |
"Portraits" de Vincent Mirguet |
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Coordonnées
Vincent Mirguet
22 rue du Château
80260 Montigny sur l'Hallue 06-88-84-99-76 |
Vincent Mirguet exposait ses portraits à la fois au lycée et au Chevalet. Pourquoi avoir choisi ces deux lieux ? Outre l'idée de présenter plusieurs facettes du travail de l'artiste, ce projet obéissait à une double perspective :
- Insérer la galerie dans le tissu local en suscitant la curiosité de la population Noyonnaise qui pouvait aller vers le lycée à partir du Chevalet
- Mener les lycéens au Chevalet afin qu’ils découvrent l'artiste sous un autre angle.
Galerie du lycée 24 portraits - 2001 - Huile et Fusain sur papier - 70 x 70. 4 portraits - 2000 - Huile sur bois - 100 x 100
Mais qui est Vincent Mirguet ? ou quelques éléments pour un CV...
Projets
2002 : Exposition au collège de Nogent sur Oise
"Portraits" Texte de Vincent Mirguet
"Dans mes premiers travaux c'était plutôt l'espace qui surprenait, la place du corps dans cet espace, les proportions du visage, la dominante d'une couleur, puis c'était la peinture où l'imagination pouvait trouver un décor. Les portraits à l'huile sur bois, sont des figures parfois centrales ou parfois latérales, composées dans un carré ou encore un rectangle. Visages de personnes, meurtris, abattus, affolés aux quatre coins du cadre. Les corps parfois s'interrogent, crient, se concentrent, sur des fonds généralement tourmentés. Dans ces premiers travaux il n'y avait pas de garantie de ressemblance, la peinture bouleversait le visage, et même le ravageait. L'intention n'était pas de faire de l'amabilité photographique. Pourquoi un intérêt pour le portrait ? Reste que le portrait est un genre et aujourd'hui peindre des portraits c'est réveiller des grands peintres comme Velázquez, Van Gogh, Otto Dix, Soutine ou Bacon. Dans le portrait il y a les traits du visage ceux qui dévoilent la personnalité d'un individu. Non pas ce qui se rapporte à la définition sociale du personnage en tant que médecin, avocat ou ouvrier mais les traits qui révèlent un visage dans lequel l'individu se reconnaît. Même si certains visages se constituent sur une morphologie similaire, les caractères de chaque visage restent une redécouverte. Pour moi aborder un visage c'est comme se confronter à quelque chose de nouveau dans sa singularité. Pourtant dans mon travail je souhaitais faire disparaître cette singularité. Jouer sur la limite du reconnaissable. Comme si on essayait d'établir une limite entre la représentation figurative et l'art abstrait. Dans ce travail, ce qui compte c'est la face obscure des visages, qui donne vie à une ombre, celle d'une réalité où peuvent s'ajouter des couleurs importunes. Cette peinture se veut de montrer l'inacceptable, dans ce sens où elle doit soulever le voile de la beauté trop évidente, de la ressemblance accordée, du geste trop gracieux. Cela demande une nervosité, une implication, un tête-à-tête". |
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Cité Scolaire
Chemin de la
Sablière
60400 Noyon
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